Après quatre années d'absence pour compléter ses études, Mimi Hétu effectue un retour en 1971. Elle enregistre la chanson-thème du célèbre film québécois Mon Oncle Antoine. Puis par la suite, elle signe un contrat d'enregistrement avec la maison de disques London. Elle connaît quelques succès, dont Un garçon viendra, Viens et Tchibou tchiba.
En 1972 sa carrière redémarre vraiment, avec son nouveau producteur Yves Martin qui vient tout juste de lancer l'étiquette de disques Campus. Gilles Brown et Jacques Crevier travaillent avec Mimi Hétu à la réalisation d'un album qui comprend des chansons comme Pardonne-moi, Un simple mot d'amour, Une fille libre. On trouve également sur cet album Près de toi, Toute petite, Dis-lui, Viens, Une fille libre et trois des titres enregistrés chez London. Reprenant un succès de Paul Anka, Lonely Boy, Gilles Brown signe Donne-moi un peu d'amour qui relance Mimi Hétu au palmarès en octobre. Mais déjà, l'adolescente qui vient d'avoir 18 ans travaille sur un nouvel album avec l'ex-Mersey's François Bégin (du duo Liette et François). Et c'est elle qui signe les textes de 6 des 10 chansons de l'album.
C'est en mai 1973 que Mimi Hétu obtient finalement son premier numéro un avec "Ne viens plus frapper à ma porte", une composition de François Vaillant qui lui écrit également "Je dis oui, tu dis non" et "Give Me Love", deux succès de l'automne 1973. Le tandem Jean Robitaille et Lee Gagnon, qui avait créé Des croissants de soleil pour Ginette Reno, signe cette fois "Je sais tout", le nouveau succès de Mimi Hétu au printemps de 1974.
Endisquant sur Pacha, Mimi Hétu lance, au début de 1976, "Ce n'est pas ainsi qu'on traite une femme", une version d'un succès de la chanteuse Helen Reddy. La vague disco déferle sur le Québec et la chanteuse s'y adapte rapidement en lançant, en 1976, la chanson Hey Boy, dont le texte a été écrit par Renée Martel.